« Ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours… ». Le cinéma, les contes de fées, et autres médias ont contribué à rendre si célèbre cette recherche du bonheur. Comme s’il devait être à atteindre, indépendamment de ce qu’il apporterait. Plus qu’une quête de l’être, nous semblons l’aborder comme une quête de l’avoir, comme d’un objectif à atteindre.
Comme la santé, beaucoup définissent ces concepts comme l’absence de souffrance. La santé serait l’absence de maladie et le bonheur l’absence de… De quoi justement ? Si le bonheur s’illustre par l’absence de quelque chose, c’est que par définition nous sommes empreints de ce quelque chose qui nous dérange. Face à cette question, mes patients désignent leur vécu émotionnel. « J’en ai marre d’être stressé, d’être anxieux, d’être en colère, d’avoir ses pensées… ». Le bonheur serait alors l’absence d’émotions et pensées « négative ». Soit, creusons cette vision du bonheur.
Chroniques d’un psychologue en quête de soi