Une sante mentale de fer
les bases de l’hygiène mentale Les bases de l’hygiène mentale Nombreuses sont les personnes que je reçois, moi y compris, qui traversent des moments difficiles. Un vécu expérientiel teinté de noir, de gris, d’une humeur dépressive, anxieuse. Moment d’introspection vertigineux. Espoir ébranlé face aux tumultes de l’interne. Pensées. Émotions. Situations. Le triptyque infernal responsable de bien des maux. La philosophie, les religions encouragent l’individu à se centrer sur ce qu’il peut contrôler et à délaisser le reste. Sur quoi nous concentrer alors dans un environnement ou rien ne peut être changé ? Parce qu’appartenant au passé ou au futur. Sur quoi nous reposer pour minimiser l’impact de ces aléas, pour avoir la force de tenir, de faire preuve de robustesse, et envisager l’anti-fragilité ? Notre état interne actuel ne s’explique pas toujours par des traumas passé, saupoudré de personnes malveillantes. Parfois, se recentrer sur nos piliers est la réponse. Les voici. Dodo, l’enfant Do. Votre sommeil. Durant ma carrière de préparateur physique, j’ai accompagné plusieurs athlètes de haut et très haut niveau. Aujourd’hui, en tant que psychologue et psychothérapeute, j’accompagne des centaines de personnes chaque année. Le constat est toujours le même. Lorsque l’on souhaite améliorer nos performances, lorsque l’on souhaite aller mieux, le premier dopant naturel est le sommeil. 7, 8 voire 10h par nuit. Dormez, je vous en prie. Quel que soit votre objectif ou votre problématique. Je répète. Quel que soit votre objectif ou votre problématique, le sommeil est la réponse. Votre stress, vos émotions, vos traumas, vos blessures se guérissent à l’heure où les étoiles murmurent. Eat or not to eat Votre cerveau compte le plus de neurones. Vient ensuite l’estomac. Puis le cœur. Ces 3 organes communiquent. On sait aujourd’hui que certaines dépressions ne sont pas liées à votre histoire, mais à votre alimentation. Plus que jamais, surveiller votre alimentation. Nous mangeons trop et trop souvent. Nous avons inversé nos rapports entre dépense et apport d’énergie. Alors que nos ancêtres chassaient (dépense) puis mangeaient le fruit de leur chasse (apport). Aujourd’hui, nous mangeons pour anticiper notre séance de sport ou notre journée. Psychologiquement, physiologiquement, philosophiquement, il y a un gouffre entre ces deux conceptions. Nous n’avons plus faim, et ne profitons pas des bienfaits de la faim. Faites en sorte que 80% de votre alimentation proviennent de produits non transformés. Votre assiette doit être composée de la moitié de légume, un quart de glucide, un quart de protéine. Ne cherchez pas à aller plus loin, appliquer déjà cela. Mon deuxième conseil sera de jeûner. On ne compte plus les études sur les bienfaits du jeûne sur le corps et sur le cerveau. Le jeûne est un anxiolytique et un antidépresseur naturel. Faites-le sous couvert d’un avis médical, mais ne passez pas à côté de cela. Commencer par simplement 12h. De 20h à 8h du matin. Puis essayer jusqu’à 10h voire 12h. Observer les effets. Tenter le jeûne “normal”, le jeûne sec (sans eau). Observer les effets. Par pitié ne tombez pas dans “c’est dangereux pour la santé”. Nous sommes en mesure de tenir plusieurs semaines sans manger ni boire. Encore une fois, voyez avec votre médecin. Seul, on va plus vite… Vos relations sociales sont, selon une étude sur le bonheur, le facteur n°1. Plus encore, la solitude est corrélée à une espérance de vie plus faible. Ne restez pas seul. Aussi dur que cela puisse être, soyez entouré. Je ne vous parle pas d’être proche de 500 personnes, devenir organisateur de grandes soirées ou dîners. Soyez proche de vos proches. Confiez-vous. Écoutez. Embrassez. Surveillez vos relations en qualité et en quantité. Votre entourage vous élève, la réciproque est vraie aussi. Sélectionnez vos amis, sublimer votre famille. El movimiento es vida C’est Brad Pitt qui disait ça dans un film sur les zombies. Au sens propre comme au sens figuré, c’est vrai. La sédentarité est une cause majeure de mortalité. Les études abondent dans ce sens : Il y aurait une supériorité de l’activité physique sur la thérapie. Vous en rendez-vous compte ? Bouger, c’est plus efficace qu’une thérapie. Bougez, courez, grimpez, sautez, rampez. Je ne vous parler pas de faire un cours de body pump, je vous dis de bouger. Aussi souvent que possible. Vous devez vous rendre compte que notre confort actuel et futur tue plus que notre inconfort passé. Alors pas au sens strict du terme, mais il tue notre existence, nous faits passer à côté de notre vie, de notre potentiel, et de l’héritage que l’on pourrait laisser à ce monde. “Ne prive pas le monde de ta lumière” – Celine Rossi Seul, dans une cabane en bois, réchauffé par le feu, alimenté par un bois coupé en plein hiver. C’est normal. Ce sont ces évènements aigus de stress qui développe la résistance du corps. Seul, dans un bureau assis toute la journée de 340 jours par an chauffé à 21° à faire une heure de sport dans la semaine, c’est anormal. Évidemment que physiquement et psychologiquement il y aura des conséquences. Mais nous sommes tellement bercés par la normalité que notre société impose que nous perdons notre bon sens concernant notre machine. Vous l’aurez compris, je prône la recherche d’inconfort. J’irais même plus lon que cela : Acceptez et embrassez les inconforts subis, que l’on ne prévient et ne contrôle pas. Ces épreuves de la vie que l’on aurait évité coût que coût. Ils contiennent la clef d’un esprit sain. Alors au minimum, confrontez vous à ces inconforts. Au moins 3h par semaines de mouvements. Ne me dites pas que vous n’avez pas le temps. Ce n’est pas vrai. Vous n’avez pas l’énergie de rajouter cela dans votre
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